lundi 16 août 2010

Il y a 33 ans, le Roi est mort

Le 16 août 1977, le King mourait sur son trône, cruelle ironie du sort.
Pour tous les services qu'il me rend sur ce blog, je me devais d'honorer cette date.

Une minute de silence, donc, pour la plus grande voix de l'histoire du Rock n'Roll.





vendredi 6 août 2010

Chronicature : £25 la messe - Les nouveaux marchands du temple

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Chers petits amis, bonjour.

Quoique non-croyant, j’ai pour toute forme de religion un profond respect, un réel intérêt, et une grande admiration. Les questions religieuses me semblent les plus intéressantes à penser, parce qu’elles font le lien direct entre le physique et la métaphysique. C’est pourquoi je n’ai que mépris pour les récupérations de toutes sortes de ces religions, quelle qu’elles soient (Intégrismes de toutes sortes aussi bien que caricatures de Mahomet ou même l’affluence de tous les pseudo Bouddhistes de pacotille, etc.).

Vous l’avez sans doute appris, durant la visite du pape à Londres, toutes les messes seront payantes, pour rembourser les frais du voyage et autres. S’il est évident que l’Église catholique ne se porte pas au mieux en occident, la démarche n’en est pas moins en contradiction avec le fond même de l’enseignement porté par la Bible.

Rappelons que le christianisme, à l’instar de quasiment toutes les religions, prône un détachement du corps, et un renoncement au matériel (tous les pêchés capitaux vont dans ce sens notamment). Or, admettons qu’il est parfaitement logique que l’Église dispose de moyens importants, et gagne de l’argent (on sait que l’argent de l’Église n’est pas dépensé pour que les hommes qui la servent vivent dans l’opulence). Ce qui rend cette monétisation de la messe profondément choquante tient, pour faire bref, à un aspect concret, et à un autre symbolique.

L’aspect concret va de soi : faire commerce d’une parole religieuse, c’est la vendre. C’est donc lui donner un prix, une valeur. En cela, la démarche est éminemment différente d’un appel au don par exemple. On ne dit pas « pour couvrir le déplacement du pape, nous avons besoin de tant », mais « le tarif pour une messe avec le pape est de tant par personne ». Ce qu’il y a de plus matériel et concret gifle violement la portée spirituelle de la religion. De plus, à tarif égal, sacrifice financier différent selon les revenus, c’est à dire que 30€ par personne ne semble pas si intimidant dit comme ça, mais pour une famille de quatre personnes à faibles revenus, 120€ la messe, c’est un peu dur.

Aussi, je vous invite à lire ce passage (Saint Marc 12 – 38,44)

« Dans son enseignement, Jésus disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à sortir en robes solennelles et qui aiment les salutations sur les places publiques, les premiers rangs dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners. Ils dévorent les biens des veuves et affectent de prier longuement : ils seront d’autant plus sévèrement condamnés. » Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait la foule déposer de l’argent dans le tronc. Beaucoup de gens riches y mettaient de grosses sommes. Une pauvre veuve s’avança et déposa deux piécettes. Jésus s’adressa à ses disciples : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le tronc plus que tout le monde. Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a tout donné, tout ce qu’elle avait pour vivre. »

L’aspect symbolique, je l’évoquais en introduction, tient justement de la récupération. Dans le Nouveau Testament, Jésus n’est violent que deux fois : lorsqu’il chasse les marchands du temple, et lorsqu’il accuse son père de l’avoir abandonné sur la croix. C’est évidemment le premier qui nous intéresse ici. Puisque le temple est un lieu de l’esprit, ces marchands proposant leurs produits aux fidèles tentent de tirer ces derniers vers le monde du corps, exactement comme le fait le serpent de la Genèse, qui, ayant tenté les premiers Hommes, leur fait prendre conscience de leur nudité, et donc de leur corps. C’est le même processus qui s’opère avec la vente de places de messe : échanger une parole divine contre de l’argent ne peut qu’abîmer la portée spirituelle et désincarnée du message.

Après, une fois encore, je ne suis qu’un curieux de la question religieuse, et non un croyant. Mon jugement n’est peut-être pas partagé par les fidèles (s’il y en a parmi mes lecteurs, qu’ils ne se dérangent pas pour me laisser un avis – personne ne laisse jamais de commentaires alors…), et leur opinion sur le sujet est certainement plus juste que la mienne…

Sur ce, je vous laisse, et vous souhaite un excellent week-end !

mercredi 4 août 2010

Ca marche pas à tous les coups...

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Parfois, c'est dans les dernières pages qu'on trouve les actualités les plus marrantes :



Je pense que ça se passe de texte...